L’Isle-Adam Balzac, Hugo, Maupassant, Musset, écrivains

L’Isle-Adam, Saint-Prix, Margency, Argenteuil

Les écrivains en villégiature
par Patrick Glâtre
(extrait)

 

Dès le XVIIIe siècle, les forêts de Montmorency et de L’Isle-Adam, la vallée de la Seine et le lac d’Enghien ont été des lieux de villégiature privilégiés.

Pour Balzac, Hugo, Musset et Maupassant, ils ont constitué des parenthèses à forte influence sur leur vie ou leur œuvre.

C’est à L’Isle-Adam que le jeune Honoré de Balzac passe ses premières vacances d’été, de 1817 à 1819. Il a alors dix-huit, vingt ans. Il loge chez un ami de la famille, Louis-Philippe de Villers-La-Faye, maire de la petite ville, dans une maison de deux étages, au 11 bis, Grande Rue du quartier de Nogent.

Au début du mois d’août 1817, aux alentours de dix heures du soir, il descend donc de la diligence du service Paris-Beaumont-sur-Oise et se retrouve devant le parvis de l’église Saint-Martin de L’Isle-Adam. Ce trajet, Balzac le décrit – non sans humour – dans la nouvelle Un début dans la vie.

Le futur écrivain apprécie beaucoup le cadre de la région et s’adonne à de nombreuses promenades à pied ou à cheval. Dans une lettre à sa sœur Laure Surville, il écrit : «L’Isle-Adam est mon paradis terrestre.» Au début de l’été 1819, dans La Physiologie du mariage, il précise : «J’habitais une chaumière au sein de la délicieuse vallée de L’Isle-Adam. Mon ermitage était voisin du parc de Cassan, la plus suave retraite, la plus voluptueuse à voir, la plus coquette pour le promeneur, la plus humide en été de toutes celles que le luxe et l’art ont créées.»

[…]

 

Extrait de l’ouvrage : Balade en Val-d’Oise, sur les pas des écrivains, Alexandrines, avril 1999

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