Marseille Izzo

MARSEILLE

Jean-Claude Izzo, le père qui me manque,

par Sébastien Izzo

 

 

« Je suis né à Marseille. De père italien et de mère espagnole. D’un de ces croisements dont la ville a le secret. Naître à Marseille n’est jamais un hasard. Marseille est, a toujours été, le port des exils, des exils méditerranéens, des exils de nos anciennes routes coloniales aussi. Ici, celui qui débarque un jour sur le port, est forcément chez lui. D’où que l’on vienne, on est chez soi à Marseille. Dans les rues, on croise des visages familiers, des odeurs familières. Marseille est familière. Dès le premier regard. »

C’est ce qu’il disait, lui le fils d’immigré. D’un père arrivé par bateau à l’age de 16 ans et d’une mère née au Panier, mais qui n’a pu obtenir la nationalité française qu’à son mariage. Cette ville qui l’a fait grandir, humainement et politiquement. Cette ville qui, depuis toujours, a lutté contre les inégalités et l’exclusion. Lui cet enfant d’une famille pauvre est né rue Ferdinand Brunetière à Marseille, loin du quartier du Panier.

Dès son plus jeune âge, il écrira de la poésie. Il grandira très vite et déjà adolescent, à la suite de la rencontre avec M. Millieix, professeur de français et du curé franciscain,  il découvrira de nouvelles lectures et commencera à l’âge de 15 ans à écrire des articles culturels, politiques, sociaux dans le journal de son lycée…

 

Extrait de l’ouvrage : Balade en Provence, sur les pas des écrivains (c) Alexandrines, mars 2012

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