Vence-David-Herbert Lawrence

Parmi les écrivains de langue anglaise…

par Jean-Luc Guillet

 

David-Herbert Lawrence

La silhouette est frêle et la barbe ne comble déjà plus les joues creuses : phtisie au troisième degré. David-Herbert Lawrence est malade, malade à mort et amoureux de la vie. En quête de son destin, il est attaché au monde des sensations et des sentiments, au mouvement du sang et des nerfs. Si certaines pages de l’œuvre sont de charbon blanc et de cendre chaude et captivent par leur puissance sensuelle et sentimentale, son vocabulaire est riche des mots amour et haine, santé et maladie, vie et mort, souffrance et plaisir.
Lors de son admission au sanatorium Ad Astra à Vence, le 6 février 1930, Lawrence ne pèse plus que quarante kilos. L’auteur du Serpent à plumes a quarante-deux ans. L’Amant de lady Chatterley a été publié deux ans plus tôt. Il réfute l’immédiateté du danger, ne l’envisage seulement qu’à long terme. Refusant de rester au sanatorium ou de se résigner à y mourir, Lawrence demande à Frieda, son épouse, de louer une maison.

 

Extrait de l’ouvrage : Balade à Nice, sur les pas des écrivains (c) Alexandrines, avril 2012

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